Grandvalira teste le dispositif de secours des épreuves de la finale de la Coupe du monde avec un simulacre sur la piste Àliga

L’équipe médicale et d’évacuation se compose d’une trentaine de personnes incluant des pisteurs, des pompiers, du personnel médical ainsi que du personnel de la station et de coordination.

Parmi les nouveautés du protocole, l’emplacement de l’un des points d’atterrissage de l’hélicoptère a été modifié afin d’éviter la foule.

 

Ce jeudi 14 février, la piste Àliga du secteur El Tarter de la station de Grandvalira a été le théâtre d’un simulacre d’évacuation après un accident grave afin de tester le dispositif de secours conçu pour les épreuves de la finale de la Coupe du monde du ski alpin 2019 en Andorre. Les différentes équipes de professionnels qui feront partie du protocole de secours ont participé à cet événement, y compris le service des pistes, les pompiers du GRM, l’équipe médicale des pistes et l’équipe médicale de l’hélicoptère médicalisé, le tout coordonné par la responsable du dispositif, Laura Sànchez, et le chef de la course, Jordi Pujol.

Ce simulacre visait à tester le bon fonctionnement du protocole d’action en cas d’accident grave d’une skieuse ou d’un skieur lors de la tenue des épreuves de la finale de la Coupe du monde, l’événement sportif le plus important de l’histoire d’Andorre, qui se déroulera du 11 au 17 mars dans les secteurs de Soldeu-El Tarter de Grandvalira. Le protocole qui sera appliqué pendant cette semaine de compétitions est d’ailleurs le même que celui qui a été conçu l’année dernière pour les épreuves de la finale de la Coupe d’Europe en tenant compte de ce grand événement de 2019.

Tel que cela a pu être constaté lors du simulacre, les premiers à intervenir après un accident sont les pisteurs (il y en aura 15 au total le long de la piste), qui sont chargés de décider d’activer ou non l’intervention des équipes médicales, chacune formée par un médecin et une infirmière. L’équipe médicale décide à son tour quelle ressource d’évacuation sera activée en fonction de la gravité de l’état du skieur : par la piste jusqu’au centre médical du secteur El Tarter ou jusqu’à l’un des deux points d’atterrissage de l’hélicoptère ou, en cas d’accès difficile à ce point de la piste, par hélitreuillage sous la responsabilité des pompiers (le blessé est alors hissé avec un treuil jusqu’à l’hélicoptère depuis la piste). En plus des trois équipes médicales sur les pistes, le dispositif comprend une quatrième équipe médicale du Service des urgences médicales (SUM) pour l’hélicoptère médicalisé ainsi qu’une cinquième équipe pour l’ambulance d’assistance avancée visant à assurer une évacuation par route. Au total, l’équipe médicale et d’évacuation se compose d’une trentaine de personnes.

L’équipe de branding est également intervenue lors du simulacre afin de s’assurer que les barrières et les bannières publicitaires situées sur la piste n’entravent pas les manœuvres de l’hélicoptère et ne se déplacent pas sous la force des hélices.

Parmi les nouveautés du protocole de secours, l’emplacement du point d’atterrissage de l’hélicoptère a été modifié en cas d’accident au sommet de la piste Àliga. L’année dernière, pour les épreuves de la Coupe d’Europe, le point d’atterrissage avait été placé au bord de la piste ; cette année, le nouveau point est plus éloigné du tracé et plus proche du restaurant de Riba Escorxada, évitant ainsi la foule qui sera attirée par les courses. L’autre point d’atterrissage, situé au pied des pistes, est maintenu sur le parking du secteur El Tarter. Au total, Grandvalira disposera de deux hélicoptères (l’un médicalisé et l’autre destiné à effectuer des opérations de sauvetage par hélitreuillage), en plus d’un troisième en réserve.

Le simulacre s’est déroulé sur la piste Àliga : c’est sur cette piste que les chutes peuvent être les plus graves, car elle accueillera les épreuves de vitesse (descente et Super-G). Concernant la piste Avet de Soldeu, où se tiendront les épreuves techniques (slalom et slalom géant), l’équipe d’urgence sera réduite, car le tracé est plus court. Le centre médical de référence sera également celui du secteur El Tarter, car il dispose de plus grandes installations et le transport peut s’effectuer très rapidement par la piste.

 

À 5 minutes de l’hôpital

Le dispositif de secours et d’évacuation pour les épreuves de la finale de la Coupe du monde de ski alpin 2019 en Andorre dépasse largement les exigences minimales fixées par la Fédération internationale de ski (FIS) pour ce type de compétition. En outre, Grandvalira est l’un des sites du circuit de la Coupe du monde où l’évacuation vers un hôpital est la plus rapide (5 minutes en hélicoptère). De même, le centre médical se trouve à 2 minutes à pied de la ligne d’arrivée de la piste Àliga et, si un hôpital de troisième niveau est nécessaire, le transport vers Barcelone ou Toulouse peut s’effectuer en seulement 40 minutes par hélicoptère.

 

Cet hiver, nous serons tous des champions

L’équipe médicale présente sur les pistes n’est qu’une partie du vaste dispositif de sécurité prévu pour cet événement. Des volontaires de la Croix-Rouge seront présents en cas de besoin pour le public et les personnes présentes dans les gradins et, en dehors des pistes, un dispositif de protection civile sera déployé afin de coordonner les ressources pour garantir la sécurité sur les routes, la sécurité publique et le maintien des accès et des places de stationnement en parfait état. Des représentants de la police, des pompiers, des Banders (responsables de la protection du patrimoine naturel), du service de conservation et d’exploitation des routes (COEX), du service de circulation communal et du personnel de sécurité privé seront également présents.

Pour terminer, et comme cela avait été le cas lors des précédentes épreuves de la Coupe du monde de 2012 et 2016, un dispositif encore plus vaste a été prévu en cas d’activation forcée du « Pla B », afin d’inverser les effets d’éventuelles chutes de neige ou de vents violents.

 

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